“ Le réchauffement climatique est maintenant sans équivoque et attribuable en grande partie à l’action de l’homme.” (Desjarlais et al, 2010) Prenons, par exemple, le système économique mis en place actuellement. En effet, ce dernier a un impact majeur sur la production et la gestion des déchets. Effectivement, le schéma actuel de l’économie mondiale est sous forme linéaire. Ce faisant, il y a surconsommation des ressources, extractions, transformations, distributions, utilisations et, au bout de la ligne, gaspillages, pollution et production de déchets. Ayant un impact direct sur la gestion et la consommation des ressources cela entraîne certains dérèglements climatiques. 

  

Selon les tendances à l’échelle planétaire, les changements climatiques se manifestent par une augmentation des températures moyennes, une fréquence élevée des vagues de chaleur ainsi que des épisodes de fortes pluies, une progression des sécheresses et une élévation du niveau de la mer. (GIEC, 2020) À l’échelle de la ville, ici Turku, les effets de ces impacts négatifs se manifestent notamment par une :  

  

• Augmentation des températures moyennes ;  

• Taux de précipitations de plus en plus élevés et ;  

• Risques d’inondations accrues.    

  

L’analyse des risques aux changements climatiques est donc de mise afin de bien comprendre les divers enjeux s’y rattachant et y répondre de façon adéquate. De plus, les risques climatiques sont caractérisés par de grandes incertitudes : la gravité et la chronologie des changements climatiques à venir (aléa et danger) ainsi que l’efficacité des mesures d’adaptation qui pourraient être mises en œuvre afin d’atténuer l’exposition et la vulnérabilité.   

  

Enfin, les changements climatiques mondiaux touchent également des facteurs sociaux, économiques, urbains et autres. Par exemple, les dérèglements climatiques peuvent entraîner un plus grand nombre de réfugiés climatiques ayant un impact sur l’aménagement du territoire.